Docteur en philosophie, professeur d’enseignement artistique en philosophie de l’art et esthétique à l’ESA Aix-en-Provence, chargé d’enseignement à l’Université d’Aix-Marseille, Florian Gaité est également chercheur associé à l’Institut ACTE (axe “Esthétique et théories critiques de la culture”) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ainsi qu’au laboratoire Locus Sonus Vitæ. Co-directeur avec Aline Caillet du programme de recherche “Le monde de l’art à l’âge du capitalisme culturel” (politique scientifique de Paris 1, 2021-2023), il est coordinateur scientifique du programme “L’Autoportrait à : performer l’identité relationnelle” dirigé avec Patricia Allio, lauréat du dispositif “Recherches en théâtre et arts associés” du Ministère de la culture (2023-2025).
Son travail de thèse, “L’art et la schize du sujet. Plasticités contemporaines” (2013), mené sous la direction de Catherine Malabou, au croisement de la philosophie de l’art, de la psychanalyse et des sciences du vivant, s’appuyait sur le concept de « plasticité » pour questionner les crises du sujet, de l’affect et de la forme à partir de la modernité en Occident. Ses recherches poursuivent depuis l’exploration de l’articulation entre art et négativité , déployées à différents niveaux (épistémologique, ontologique, esthétique) pour nourrir une approche critique de la culture contemporaine.
Membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA), lauréat du Prix AICA-France 2019, Florian Gaité a travaillé pour la presse écrite (L’art même, Artpress, The Art Newspaper, le Magazine du Centre Pompidou…) et la radio (« La Dispute » sur France Culture), des institutions culturelles (Centre National de la Danse, Festival d’Automne à Paris) ou des compagnies de danse (Jérôme Bel, Alexandre Roccoli, David Drouard). Il a également contribué à de nombreux catalogues et monographies. En 2019, il décroche la bourse d’aide à l’écriture d’un essai critique (INHA, Institut Français, AICA, revue Critique d’art) et entame une projet de recherche sur la scène contemporaine en Algérie. Il publie en 2021 un recueil de critiques Tout à danser s’épuise aux éditions Sombres torrents et prépare son premier essai de philosophie sur la pensée de Catherine Malabou. Il est également membre des commissions “Soutien à l’édition” et “Soutien à la recherche en théorie et critique d’art” du Centre National des Arts Plastiques.
Co-secrétaire national du Snéad-CGT, syndicat national des écoles d’art et design, il est élu en 2024 au Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche Artistiques et Culturels (CNESERAC).